martes, 9 de febrero de 2010

Sábado, charla balcànica en Girona

Foto: I.N. Sede del Parlamento, Belgrado (donde cayó Milošević).
Los que estéis en Girona o queráis hacer la excursión el sábado, en la llibreria Cafè-Context
Vine a fer un cafè amb … Isabel Núñez Us proposem un cafè amb ISABEL NÚÑEZ, autora i crítica literària (La Vanguardia Cultura/s, Letras Libres, Metrópolis...).
Durant 5 anys Isabel Núñez va viatjar als Balcans i va entrevistar autors bosnians, serbis, croats i kosovars que havien escrit sobre aquella guerra, una guerra en què els intel·lectuals s’hi van implicar decisivament. El motiu que va impulsar Isabel cap al projecte va ser mirar d’entendre les causes de les guerres fratricides. Aquest cafè ens donarà ocasió de conèixer la seva experiència, més enllà del que ens va arribar a través dels mitjans de comunicació, i d’intercanviar idees tots plegats.
L’autora també podrà signar el seu llibre Si un árbol cae. Conversaciones en torno a la guerra de los Balcanes, sobre el qual conversarem, i altres obres seves.
Isabel Núñez ha publicat també: Algunos hombres … y otras mujeres (Menoscuarto, 2009) Crucigrama (H2O, 2006) La plaza del azufaifo (Melusina, 2008, amb pròleg d’Enrique Vila-Matas) El cec de l’Odissea, el bloqueig i un somni d’editors (Cafè Central, 2006) Els meandres de la traducció (Cafè Central, 2008) Vine a fer un cafè amb … Isabel Núñez Dissabte dia 13 de febrer a les 5h de la tarda a Cafè Llibreria Context

12 comentarios:

Ephemeralthing dijo...

Feliz velada, Belnu.
No voy a poder acercarme yo, voy a estar entre olivos, almendros y algarrobos. Además tengo que podar las adelfas antes de que llegue el calor, ... el verano pasado las pobres se arrastraban por el suelo. Por supuesto no pienso tratarlas como las del Parc de la Ciutadella a las que han cortado casi a ras del suelo.

Vaya todo muy bien.

Belnu dijo...

Veo que estarás muy bien acompañado!
Te paso el poema que Lamartine escribió inspirado en el cuadro maravilloso de Caspar David Friedrich, y que ayer comentábamos en facebook con unos franceses, aunque no vayas solo, al menos sí es un aislamiento de las multitudes y el cemento
L'isolement
Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.

Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.

Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs :
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.

Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme ni transports ;
Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.

De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. "

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !

Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.

Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts :
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire;
Je ne demande rien à l'immense univers.

Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !

Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !

Que ne puîs-je, porté sur le char de l'Aurore,
Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.

Quand là feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !

y aquí el cuadro
http://drzito.files.wordpress.com/2009/11/caspar_david.jpg

Ephemeralthing dijo...

Gracias Belnu por el poema, la descripción de la naturaleza se ve. Parece pintada, no escrita.

Belnu dijo...

Verdad? Es precioso

Qualunque dijo...

Casualidades de la vida estaba yo hace tres días en Hamburgo, descubriendo a Friedrich y, como leí a VM a propósito de su nuevo libro, "aventurándome en el misterio y la alegría que rodea lo nuevo"

... qué falta hacen esas 'alegrías'!

Que vaya bien en Girona, ese libro se merece el mejor y más largo de los recorridos.

Belnu dijo...

Qué suerte la tuya, Qualunque!
Grazie tante!

´´ dijo...

Hola , que vaya bien el sábado por Girona, en el libro de Stefan Zweig " El mundo de Ayer " hay un capitulo " las primeras horas de la guerra del 14" que me ha hecho recordar tu libro de los balcanes lo digo por si te interesa para el sábado.

Belnu dijo...

Gracias, Francis! Voy a ver si pesco a G (él lo tiene, en catalán, pero no sé si en esta casa o en otra) y le pido que me lo pase... Ojalá que venga alguien!

´´ dijo...

Seguro que llenas , lo dijo una vez Civi en su blog , Girona es la ciudad mas Europea de España.

Belnu dijo...

Gracias pro los ánimos! No dudo de Girona, dudo de mi capacidad de convocar a nadie allí...

Adelarica dijo...

ya sabes la frase evnagélica de "por un justo"; ya verás como son muchos más que uno, la inmensa minoría de siempre
yo aviso a mis amigos de allí, que tengo unos cuantos

Belnu dijo...

Gracias, Álvaro! Ojalá que sí, que venga algún amigo tuyo, y que este frío no les recluya...